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Récits urbains
1 février 2013

50 shades of grey

 

J’habite en ville.

D’après le titre du billet vous vous attendiez peut-être à ce que je vous livre mes impressions sur un roman  érotique qui  fait référence à des pratiques sexuelles diverses, entre autres le sadomasochisme. Malheureusement pour vous (et peut-être pour moi !) je n’ai pas encore lu ce livre que les gens s’arrachent. Je me suis contentée de lire quelques critiques et sa synopsis. Il semble donc que c'est une histoire érotique qui se déroule à Seattle où une jeune étudiante est de plus en plus attirée par un  homme un peu plus âgée qu’elle et qui a une face sombre. Il lui montre petit à petit sa face cachée et elle se découvrira aussi peu à peu capable d’un grand érotisme.  La synopsis nous dit aussi que «Cette romance érotique contient des scènes explicitement érotiques mettant en vedette des éléments de pratiques sexuelles impliquant la servitude, la discipline, le sadisme et le masochisme ». Tout un programme, en même temps dans une ville où il pleut tout le temps que proposez-vous d'autre à faire?

Ce qui est curieux c’est que je trouve une grande similarité entre ce livre et  la météo de ces derniers jours : depuis quelques mois il fait très sombre, très, très sombre, il nous arrive de ne pas voir le soleil de toute la journée, à tel point que nous nous découvrons non pas très érotiques, mais assez erratiques (« où puis-je aller pour trouver du soleil ? ») La météo contient des passages explicitement pluvieux mettant en vedette des rituels impliquant la servitude («n’oubliez pas le parapluie »), la discipline (« il ne faut pas marcher sur les flaques d’eau au risque de se faire tremper les chaussettes ! »), le sadisme («Ne sors pas avec ce temps pourri, enfin! » « Bien sûr que je sors, c’est qui le chef?»), le masochisme ( « Ok , je sors  mais juste parce qu’il le faut »).

On nous dit aussi que « La plupart des critiques s'accordent sur l'absence de qualités littéraires du texte et sur la grande faiblesse psychologique des personnages qualifiés d'ectoplasmes par certains critiques. » Lorsque nous sommes en train d’attendre le bus par un temps de chien, avec des courses dans une main, notre sac et notre cartable dans l’autre (donc si vous avez bien compté nous ne pouvons matériellement pas tenir le parapluie)  nous faisons preuve d'une grande faiblesse psychologique et nous pourrions nous aussi être traités « d’ectoplasmes »

Bref, livre érotique ou simple histoire d’amour… avec le mauvais temps c’est pareil, lorsqu’il est passé… on l’oublie !

photos juillet 2012 491

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Commentaires
C
Très belle photo en tout cas !
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