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Récits urbains

1 février 2013

50 shades of grey

 

J’habite en ville.

D’après le titre du billet vous vous attendiez peut-être à ce que je vous livre mes impressions sur un roman  érotique qui  fait référence à des pratiques sexuelles diverses, entre autres le sadomasochisme. Malheureusement pour vous (et peut-être pour moi !) je n’ai pas encore lu ce livre que les gens s’arrachent. Je me suis contentée de lire quelques critiques et sa synopsis. Il semble donc que c'est une histoire érotique qui se déroule à Seattle où une jeune étudiante est de plus en plus attirée par un  homme un peu plus âgée qu’elle et qui a une face sombre. Il lui montre petit à petit sa face cachée et elle se découvrira aussi peu à peu capable d’un grand érotisme.  La synopsis nous dit aussi que «Cette romance érotique contient des scènes explicitement érotiques mettant en vedette des éléments de pratiques sexuelles impliquant la servitude, la discipline, le sadisme et le masochisme ». Tout un programme, en même temps dans une ville où il pleut tout le temps que proposez-vous d'autre à faire?

Ce qui est curieux c’est que je trouve une grande similarité entre ce livre et  la météo de ces derniers jours : depuis quelques mois il fait très sombre, très, très sombre, il nous arrive de ne pas voir le soleil de toute la journée, à tel point que nous nous découvrons non pas très érotiques, mais assez erratiques (« où puis-je aller pour trouver du soleil ? ») La météo contient des passages explicitement pluvieux mettant en vedette des rituels impliquant la servitude («n’oubliez pas le parapluie »), la discipline (« il ne faut pas marcher sur les flaques d’eau au risque de se faire tremper les chaussettes ! »), le sadisme («Ne sors pas avec ce temps pourri, enfin! » « Bien sûr que je sors, c’est qui le chef?»), le masochisme ( « Ok , je sors  mais juste parce qu’il le faut »).

On nous dit aussi que « La plupart des critiques s'accordent sur l'absence de qualités littéraires du texte et sur la grande faiblesse psychologique des personnages qualifiés d'ectoplasmes par certains critiques. » Lorsque nous sommes en train d’attendre le bus par un temps de chien, avec des courses dans une main, notre sac et notre cartable dans l’autre (donc si vous avez bien compté nous ne pouvons matériellement pas tenir le parapluie)  nous faisons preuve d'une grande faiblesse psychologique et nous pourrions nous aussi être traités « d’ectoplasmes »

Bref, livre érotique ou simple histoire d’amour… avec le mauvais temps c’est pareil, lorsqu’il est passé… on l’oublie !

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28 janvier 2013

La photoco-pieuse?

 

J’habite en ville.

Et je travaille en ville. Et je dois faire des photocopies, beaucoup de photocopies, souvent. Mais faire des photocopies n’est pas toujours une chose simple. D’abord la photocopieuse. C’est une machine, en principe mais  à y regarder de plus près, elle n’est pas tout à fait autonome, elle a des besoins comme beaucoup d’entre nous pour bien travailler. Une photocopieuse vide ne sert pas à grand-chose c’est comme un ordinateur sans internet, un gant sans toilette, un billet de train sans composteur,  comme un vélo sans cycliste, bref elle est incomplète.

Or malheureusement, la photocopieuse, aussi performante soit -elle, n’a pas de bras pour se remplir toute seule, on ne peut pas lui dire « le papier est dans le placard de gauche, sers-toi ! », on ne peut pas la poser sur une réserve de papier afin qu’elle y puise au fur et mesure que les bacs se vident,  on ne peut pas lui exiger de se remplir une fois vide, non, cela incombe les… usagers. Mais souvent les usagers pensent qu’il y a des petits nains ou des petits lutins qui viendront pendant leur sommeil (celui des usagers) ou pendant la pause café, recharger la machine et la laisser prête pour sa prochaine utilisation. L’usager pense que la photocopieuse peut se recharger par la simple force de persuasion (« pourvu que je ne doive pas remettre du papier avant la fin de mes copies »), l’usager devient très altruiste, il pense aux autres (« quelqu’un d’autre pourra remettre du papier »), l’usager devient très mystique (« mon Dieu faites qu’il y ait assez de papier ! »)

Ensuite, une fois l’affaire du papier réglé, il y le problème … de l'impression. Nous n’imaginons pas le voyage que réalise notre petite A4 pour sortir toute imprimée ! Lorsque la machine nous bipe en allumant tous les voyants afin d’attirer notre attention sur le blocage de la feuille, ou le bourrage papier… c’est nous qui bloquons car évidemment nous sommes à la bourre ! Les schémas nous expliquent qu’il faut ouvrir la porte 1, tirer la manette 2,  tourner  la bobine 3 en ayant pris soin de débloquer le chariot 4, afin d’introduire la main dans le compartiment 5 pour retirer la feuille bloquée entre les rouleaux 6 et 6’, oui, oui, on voit mais… il n’y a pas de feuille bloquée là où on nous dit qu’elle est ! A-t-elle bougé pendant que nous débloquions les rouleaux 6 et 6’ ? A-t-on vraiment ouvert le compartiment  5??? La solitude de l’usager devant sa photocopieuse obligé d’opérer à cœur ouvert est indescriptible. Mais, croyez-moi, vaut mieux être seul dans ces cas-là car rien de pire qu’un collègue bienveillant qui va arriver tel un éléphant dans un magasin de porcelaine et force bruit et claquage de portes, portillons, rouleaux et manettes, va vous « décoincer » tout ça ! Avec un cri de joie et satisfaction il vous montrera un accordéon tout noir et encore frais « mais, la voilà ta photocopie ! »

Son intervention (divine ?) n’est malheureusement pas désintéressée : «  Au fait t’en as encore pour longtemps ? Parce que je dois faire ces 10 pages en 25 exemplaires »

On répond, « non, non, vas-y j’ai terminé », Vous aviez quand même remarqué que le voyant de remplacement de la cartouche d'encre s'était allumé, mais çà c'est aux pros de s'en occuper.

11 novembre 2012

Njut

J’habite en ville.

Et j’habite un appartement. Ni petit ni grand, un appartement comme il peut en avoir des centaines dans une ville de taille moyenne. Je ne loue pas, je suis en train de le payer, donc  dans quelques années (environ une dizaine) il m’appartiendra ! Enfin propriétaire ! Ahhhhh ça vous pose. Mais en attendant on fait des travaux, on l’entretient, telle une star qui se prépare à faire sa sortie triomphale !

Ce qu’il faudrait qu’on m’explique tout de même, c’est pourquoi dans ces appartements il n’y a jamais (vraiment JAMAIS), des rangements : les constructeurs prennent au pied de la lettre le « tu arrives et tu poses tes meubles » rappelons que dans « meubles » on peut inclure largement… des PLACARDS. Est-ce que c’est parce que le placard a des connotations péjoratives qu’il n’y en a pas ? Voici quelques exemples :

« sortir du placard » = révéler son homosexualité, « avoir un cadavre dans le placard » = cacher quelque chose de pas très clair, « te mettre dans un placard »= être relégué à des tâches subalternes, bien que vous me direz c’est peut-être parce qu’on avait un cadavre qu’on est entré dans le placard et en sortant et bien tout s’est compliqué !

Enfin revenons à notre appartement :on est obligé d’y mettre des armoires ou des placards ou que sais-je, du mobilier pour ranger tout ce dont on se sert tous les jours (vêtements, livres, aliments) , ce dont on ne se  sert qu’ occasionnellement (vêtements, livres, aliments) ou ce dont on ne se sert  jamais mais dont on n’ose pas se séparer (vêtements, livres , aliments).

Avec le temps on se rend compte un beau jour que notre famille a grandi, notre garde-robe a grandi, nos souvenirs ont grandi bref tout a grandi sauf… notre placard et là malheur : soit on jette des affaires (horreur, me soumettre à des angoisses de séparation, jamais de la vie, plutôt mourir !) soit on agrandit le placard ou l’espace rangement (remarquez lorsqu’on agrandit le rangement généralement on rétrécit l’espace mais bon…)

On opte pour la seconde idée. Cela provoque en nous des envies de jeunes premiers, on va choisir notre placard :sur-mesure ? en bois ? à monter ? A monter! Voilà la solution, les suédois ont envahit le monde avec leurs paquets plats à monter en un tournemain ! Oui mais bon puisqu’on est chez nous, autant fabriquer un beau placard avec de beaux matériaux. Nous voilà partis pour cette extraordinaire idée ! une fois le modèle choisi et le crédit accordé (et oui, c’est plus cher car pas de paquet plat à monter soi-même) il faut libérer de la place. Qu’à cela ne tienne, on se débarrasse de l’ancien meuble. Oui sauf que ce meuble n’était pas non plus livré en paquets plats et ce n’est pas nous qui l’avons monté mais bien les déménageurs avec un monte-charge et il est entré par la fenêtre ! Comment allons-nous le sortir d’ici ?...........................................

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En le coupant ! Grâce à une scie et beaucoup de muscles, par une matinée de novembre on transforme une belle bibliothèque en un  buffet, une  étagère et des copeaux de bois.

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Nous aussi nous faisons du transformable.

 

 

1 juillet 2012

Enfin les vacances?

J’habite en ville.

Et les vacances sont un moment précieux pour les citadins. Souvent on attend une année entière avant de pouvoir partir en vacances le plus souvent au soleil.

Depuis septembre nous nous disons : « super on retournera dans cet endroit fabuleux »,  ou alors « non justement pas, il faut garder un bon souvenir . Les bis repetita ne sont pas toujours recommandés.

On peut aussi se dire « l’année prochaine on ne retournera certainement pas dans cet endroit , ça ne m’étonne d’ailleurs pas du tout que ta mère (ou père, ou ex , ou celui que vous voulez) se soit bien plût c’est tout elle (ou lui). L’année prochaine tu me laisseras faire, s’il te plaît »

Bref en septembre un bilan est réalisé et pendant plusieurs mois on va rêver de la destination de vacances IDEALE : tranquille mais avec des activités, loin mais bien communiquée, exotique mais pas trop, au bout du monde mais avec la wi-fi inclue dans le prix de la chambre, culturelle mais pas ennuyante, pleines d’aventures mais prévisibles (ah oui !)

 

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On ne veut surtout pas se retrouver à nouveau dans le camping avec la pluie pendant 10 jours (le linge ne peut même pas sécher- nos larmes non plus d’ailleurs), l’hôtel 4 étoiles qui est en réalité un petit 3 étoiles (« les réglementations ne sont pas les mêmes ici et là-bas) la vue dépaysante qui donne sur une décharge ou le menu gastronomique qui se transforme vite en gastro… entérite.

Mais la question est me direz-vous, quand devons-nous réserver ?

Trop tôt ?on risque de payer trop cher. Trop tard ? On risque de se trouver le bec dans l’eau (alors que nous cherchions « pieds dans l’eau »)

Last minute ? Time lost.

Et  par-dessus le marché la crise et la météo qui n’arrangent rien. Donc on attend et vers le mois d’avril lors d’un passage éclair du soleil, on se décide et on achète LE voyage (voir plus haut les prérequis). Nous partons le premier samedi de juillet (ah, juilletiste) ou le premier samedi d’août (très bien, aoûtien). Nous quittons l’agence de voyage ou le site internet, requinqués, rénovés, prêts à affronter les 8 semaines de travail qui nous restent. Ce n’est pas grave, la belle vie pointe son nez.

Le jour J arrive : le stress des semaines précédentes (courses, qui va garder Minou, transfert du courrier, visas ("-quoi ? 6 semaines ? Je pars dans 4 semaines! Vous ne pouvez pas le faire en urgence ?" " – Aucun problème." " -Ah génial."   "-Vous aurez une majoration de 35% pour l’avoir en urgence, cela vous fera 258 euros"), régime (j’ai toujours 4 kilos en trop) dossiers à transférer aux collègues… la liste est longue) s’évanouit comme par magie.

Les kilomètres d’embouteillages (Bison futé voit rouge) sont avalés comme un chemin de santé, les innombrables pauses pipi (mais, on pourrait pas se procurer les mêmes combinaisons que celles des spationautes ?) sont vite oubliées car la destination de nos rêves est là toute proche. Enfin nous voilà : belle vue, bonnes odeurs, voisins sympas (ils sont certainement aussi éreintés que nous)… A nous les vacances. Dodo, demain c’est un autre jour.

Et le lendemain… IL PLEUT !

 

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Peut-être il valait mieux rester chez soi ou au boulot. 

14 juin 2012

si c'est nul, c'est nul!

j'habite en ville.

Une ville moyenne avec un rayonnement européen important, une Capitale Européenne disons. "Super!" vous direz, "il se passe plein de choses".

Oui, bien sûr,  il y a du théâtre, de l'Opéra, du café théâtre, des concerts et ... un peu de sport. Pas assez pour certains, trop pour d'autres. En tout cas ce qu'il n'y aura pas en 2016  c'est... Du foot! (youpi!, pardon mes touches ont fourché).On ne sais pas très bien si NOUS serons encore ici en 2016 (crise, guerres, OGM, programme de peuplement de Mars) mais on connait déjà -à quelques détails près- quelles villes recevront des matchs pour l'Euro 2016 (la France n'a pas organisé les JO en 2012 mais elle a obtenu l'Euro pour 2016-lot de consolation?). Plannifiez vite vos vacances de 2016 en conséquence.

Car le foot déplace des masses énormes de gens, de Vuvuzelas (merci l'Afrique du Sud 2010) de pizzas, de bière. C'est une machine ENORME qui relie des peuples (La Palestine et l'Israel) qui peut créer des moment uniques de joie, de peine. Mais là où je me perds c'est lorqu'on nous dit qu'on va commenter un match nul car il peut-être intéressant voir capital ou qualificatif???? 

J'avoue que je perds mes marques: si à l'école vous faites un devoir NUL, il vaut mieux se faire tout petit et travailler pour réussir à effacer cette honte totale. Si plus tard en fac vous vous retrouvez avec des profs NULS ou des cours NULS, vous ferez tout pour en changer en vous disant "Coment ai-je pu tomber dans un cours aussi nul?"

Si vous trouvez qu'un film, un chanteur, un livre, un auteur sont NULS, vous ferez tout pour éviter que d'autres victimes tombent dans leur piège: "surtout ne vas pas voir le film UNTEL, il est NUL, crois-moi, économise tes 8 euros (ou moins s'il a des prix CE)"

Bref quand c'est nul, on oublie vite, on évite.

Mais en foot ce n'est pas le cas. Déjà les étasuniens n'aiment pas beaucoup ce sport, afin de le distinguer de leur "american football" ils l'appellent "soccer", car ces chers amerloques, n'aiment que  ce qui est rentable, ce qui rapporte et le foot tel que nous le connaissons est  pour eux une énorme perte de temps, d'énergie et d'argent pour des résultats minimes ou ... NULS. C'est un des rares sports où l'on peut finir au bout de 2 heures avec un score 0-0 c'est à dire : NUL.

Et ici par contre non seulement on adore, mais un match NUL, peut faire couler beaucoup d'encre et de sueur (sans compter la quantité de bière qu'il aura fait couler auparavant). Un 0-0 est souvent "sauveur", peut parfois "qualifier " une équipe (mais la qualifier de quoi bon sang!!!) permet tous ls espoirs (souvenez-vous au Lycée c'était plutôt le "désespoir").

J'avoue que je reste de marbre. Moi avec un 0.0 à la banque je ne peux rien faire, à 0°C je caille, avec 0 initiative je peux perdre mon boulot, et au foot... rien.

Tout çà pour rien.

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moi aussi je suis comme Ronaldo!

(photo: http://www.google.fr/imgres?um=1&hl=fr&sa=N&biw=800&bih=505&tbm=isch&tbnid=Ch3AsZcdsUXt9M:&imgrefurl=http://www.sport.fr/football/euro-2012-6102.shtm&docid=hvUqw9AMtyzKFM&imgurl=http://medias.sport.fr/euro-2012-qu-arrive-t-il-cristiano-ronaldo-267124.jpg&w=512&h=341&ei=iOfZT8-NCqml0AWm2ZC7BA&zoom=1&iact=rc&dur=598&sig=106328374269335171585&page=1&tbnh=140&tbnw=213&start=0&ndsp=7&ved=1t:429,r:0,s:0,i:124&tx=114&ty=83




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14 mai 2012

What else?

J'habite en ville.

Et en ville  nous avons beaucoup de magasins pour faire nos courses,  nous avons le choix. Enfin, un certain choix.

En tout cas nous pouvons acheter... du café. Vous savez le café en capsules multicolores aux noms évoquant l'Italie et  absolument délicieux. Ce café que vous pouvez accompagner d'un chocolat ASSORTI, bref ce café qui rend la pause café un vrai moment de détente. Et croyez-moi, on en a besoin dans ce monde stressé par le boulot, la famille, les courses.

 Allez faire ses courses pourrait faire partie d'une émission de Télévision du genre "aventure urbaine", mais on verra çà à un autre moment. Ici je parle de courses de ... café. Car oui ce superbe café ne se trouve que dans des Boutiques Spécialisées où si vous avez de la chance vous pourrez acheter votre café en quelques minutes mais si vous n'en avez pas vous pouvez faire jusqu'à 15 minutes de queue (enfin queue c'est un bien grand mot ou alors on parle d'une queue de paon tellement elle part dans tous les sens) en ayant à supporter les clients qui vous entourent qui se croient au musée du café: "et celui-ci?" demandent-ils et les conseillers (on ne parle plus de vendeurs on parle de conseillers, et lorsqu'on  chronomètre le temps passé à attendre, le mot "conseiller" prend toute sa valeur) les conseillers répondent " celui-ci est un pur arabica pas trop fort mais plus rond en bouche"

Et moi qui croyais que je ne prenais que du café! 

Imaginez le dialogue pour l‘achat d’une machine ! on en a pour la journée.

La pub a bien atteint son objectif: nous faire croire que nous devenons importants car nous prenons ce café! Et il y en a qui jouent le jeu à fond! Pendant ce temps... nous on attend.

Et je ne vous parle pas de vous rendre dans ces boutiques une veille ou un lendemain de pont, ou avant Noël! Là vous pourriez emmener votre compta à réaliser en attendant votre tour!

Remarquez, la solution serait de commander par Internet sur votre tablette pendant que vous faites la queue…votre commande sera prête lorsque ce sera votre tour!

Autre chose?

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12 mai 2012

Normal en fin de compte

J'habite en ville.

En ville comme notre nouveau président. Pas dans la même ville, mais en ville. C'est dommage de ne pas être dans le même ville que lui, je ne risque pas du tout de le trouver comme çà par hasard. Car notre nouveau présidente veut être normal: l'ancien redevient "un français parmi les français" et le nouveau veut être "normal". Fini les présidents mystérieux qui nous faisaient rêver, les présidents dont on se demandait ce qu'ils pouvaient bien faire de leur temps libre (si jamais ils en avaient), fini les présidents qui inspiraient le respect, l'envie de faire de grandes études pour devenir quelqu'un d'exceptionnel. Fini les grands présidents. 

Non, aujourd'hui il faut être normal: "chéri en rentrant de chez Angela tu pourras prendre le délicieux pain à le bière qu'on connait bien?" demandera sa compagne. Ou alors: "Chérie, ce soir je risque de rentrer tard car il y grève à la SNCF et je suis en déplacement, rappelle-toi. Si je peux je coucherai au campanile de Dreux, je serai plus très loin de Montreuil pour la réunion avec les syndicats." dira notre président normal.

Je me demande quelle laverie automatique il fréquentera, et dans quel club de fitness on pourra le trouver. Quels jours il ira à la piscine vu que le lundi c'est fermé. Est-ce qu'il élargira les horaires de bibliothèques afin de pouvoir s'y rendre en rentrant des Etats-Unis?

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Est-ce que du coup notre nouveau président Normal, gèrera les budgets de la Nation comme on gère son compte en banque: "ah! j'ai un petit excedent, je vais le mettre sur mon livret A, pardon je vais le donner à l'éducation"

De plus à la fac  il y a des cours pour apprendre à gérer des budgets, oui, ce nouveau quinquénat risque d'être bien normal... la question est c'est quoi être normal Dr Freud?



22 avril 2012

Economies d'énergie?

J'habite en ville.

Et en ville on essaye par tous les moyens de réaliser des économies d'énergie. Si nous voulons laisser une Terre à peu près correcte à nos descendants alors nous devons consommer moins d'éléctricite par exemple. Mais, avez-vous déjà été dans une pièce à detecteur photosensible? C'est parfait pour quelqu'un qui entre les bras chargés, ou qui ne connaît pas bien les lieux (où est ce m... interrupteur???) ou si vous avez les mains sales ou mouillées, bref c'est une invention!

Vous entrez et  la pièce s'éclaire comme par magie uniquement par votre présence (il y aurait de quoi flatter son égo, mais çà on le verra à un autre moment)

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Et, comble du bonheur, vous pouvez quitter la pièce sans avoir à penser "je dois éteindre la lumière", ce qui s'avère parfait pour quelqu'un qui entre les bras chargés, ou qui ne connaît pas bien les lieux (où est ce m... interrupteur???) ou si vous avez les mains sales ou mouillées, bref c'est une invention!

Donc vous entrez, vous sortez sans aucun effort, qui dit mieux? Avant- après, aucun problème.

Mais, (il y  toujours un mais) que se passe-t-il PENDANT votre séjour dans la pièce à allumage avec détecteur photosensible? Eh bien si vous voulez y voir pendant toute la durée de votre travail vous devez: BOUGER. Eh oui, si vous ne bougez pas, le détecteur ne vous détecte pas (ce n'est pas la peine de mettre votre parfum préféré, ce n'est pas ce qu'il détecte) et... la lumière s'éteint. Personne ne lui a a appris à détecter le travail intellectuel. Donc libérez-vous les mains, et faites un petit mouvement (levez-vous, agitez les bras...) en plus de penser, il faut vous dépenser pour avoir de la lumière. Pour un peu on finirait par croire que c'est parce que nous faisons des moulins avec les bras que la lumière fonctionne.

Economies d'énergie oui , mais  pour qui?

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7 avril 2012

les mots de passe... me dépassent!

j'habite en ville...

et comme une bonne partie de la population je consulte Internet, mes mails, écris de temps en temps mon blog, fais des courses sur Internet, ai un profil sur FB, achète sur le web, règle des questions administratives sur Internet, bref surfe beaucoup (moins que d'autres mais bon, je suis dans une bonne moyenne).

Et à chaque fois (ouià CHAQUE  fois) il faut un mot de passe. Mais ce mot de passe ne doit pas être facile (du style 1234, ou "abcd") il doit être long (mais ce n'est pas la peine d'écrire les dix prmières lignes de l'Odyssée) et surtout il ne doit pas être le même pour tous vos lieux de prédilection!!!!

bref il nous en faut au moins 15 pour être tranquille.

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on nous dit: "il suffit de ne réaliser qu'un petit changement" oui mais si je ne me souviens plus de ce petit changement?

on nous dit " ne prenez jamais votre date de naissance, alors que celle- là au moins on ne risque pas de l'oublier (combien de fois on a entendu d'un air innocent: "aujourd'hui c'est mon anniversaire, tu t'en souviens?" -oui, bien sûr -sauf qu'il est 9 heures du soir).

on nous conseille de garder les premières lettres du site où on va et ensuite reprendre notre mot habituel, mais si notre mot habituel comporte déjà 8 caractères (pour une plus grande sécurité) comment veut-on rajouter  les premières lettres d'un site comme "allocations familiales de la région Nord-Pas- de Calais"?

on nous conseille de mettre des caractère exotiques: très bien mais lorsque je change de clavier.... où est mon "ß"?

on nous dit que le mot de passe ne doit pas être facile car il existe des" logiciels de craquage" qui peuvent trouver notre mot de passe en à peine quelques minutes... et dire que parfois nous avons tellement compliqué la tâche, qu'il nous faut un quart d'heure et tout réinitialiser pour pouvoir accéder à notre site préféré ...on finit par craquer et sans logiciel! 

tricot café 077



1 avril 2012

incroyable!!!!

j'habite en ville.

et en ville il y a beaucoup de mouvement: des réunions, du travail, du stress, de la pollution, etcetera, etcetera.

Bref, tout ça pour vous dire que la réunion  que nous avons faite s'est terminée 15 minutes avant l'heure prévue, et nous sommes arrivés à un vrai consensus sur tous les thèmes de l'ordre du jour.

J'ai reçu plusieurs mails de collègues s'excusant de n'avoir pu assister à la réunion avec des  motifs tout à fait indiscutables et tout à fait d'accord sur ce qui a été discuté et traité, "heureusement cette réunion a eu lieu", m'ont-ils dit

Les travaux demandés ont été rendus à temps, l'après-midi au café s'est très bien passée, le garçon n'était pas pressé et la salle était tellement calme...

mon tram était à l'heure mais j'ai préféré marcher, l'air était tellement bon et il faisait tellement beau, on est en ville quoi!

mais, il y a toujours un mais.... on est aussi le 1er avril! 

poisson d'avril!!!tricot café pez

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